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La précarité des Travailleureuses des Arts Plastiques confirmée par deux études de l’OPC

Deux études de l’Observatoire des Politiques Culturelles (OPC), publiées récemment, viennent confirmer un constat de précarité criante chez les travailleur·euses des arts plastiques, bien au-delà de tous les autres secteurs.

Tout d’abord, un Cadastre de l’emploi culturel, publié le 4 avril, nous apprend que, s’agissant des travailleur·euses salarié·es, bien que l’emploi dans le secteur respecte une certaine parité, les salaires sont, quant à eux, les plus bas constatés tous secteurs confondus : moins de 20 000 € brut par an par salarié·e occupé·e, contre près de 30 000 € dans l’ensemble des secteurs, avec une grande majorité de contrats à temps partiel.

En ce qui concerne les indépendant·es, à titre principal ou complémentaire, la disparité entre les sexes est plus accentuée, mais proportionnellement un peu moindre que dans d’autres secteurs. Cependant, ces inégalités augmentent de manière vertigineuse au-delà de 10 000 € de revenus annuels — un seuil qui ne permet absolument pas de vivre de son travail artistique.

Ce constat de pauvreté global de la filière est tristement confirmé par le Portrait socioéconomique des arts plastiques, publié en février dernier par l’OPC. Avec plus de 50 % des travailleur·euses du secteur gagnant moins de 1 000 € net par mois, il devient difficile de se satisfaire du manque de réponses concrètes concernant la mise en place d’une rémunération juste pour toustes les travailleur·euses des arts plastiques.

Notre synthèse et analyse (réalisées avec l’aide précieuse de Chiara Vella) ainsi que l’article du Soir daté du 22/03/2025, signé Alain Lallemand, sont à retrouver ci-dessous.

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